Financer la dynamique du logiciel libre ? Framasoft est victime de son succès.

Framasoft, c’est : « un site internet collaboratif à géométrie variable dont le sujet est le logiciel libre et son état d’esprit. Il a pour objectif principal de faire découvrir le logiciel libre au plus large public » comme ils se définissent.

C’est aussi un site internet sur lequel on trouve un large panel de logiciels libres documentés, une référence dans le domaine, et bien utile au quotidien.

Lors des Lutèces d’Or remis pendant « Paris Capitale du Libre », Framasoft a reçu le prix « Meilleure action communautaire menée » (Ce prix vise à récompenser la communauté la plus active dans la promotion et dans la diffusion des logiciels libres. )

Mais tout cela coûte un peu d’argent et leur travail bénéficie à tous. Nous avons là un des paradoxes du libre. Pour des sommes faibles, nous avons un travail qui bénéficie à beaucoup d’internautes dans un esprit de partage.

Cela pose clairement le problème de financement de l’intérêt général dans le logiciel libre, notamment, on pourrait se poser la question de la mise en place d’un fond de réserve permettant de financer ce type de projet. Il pourrait être abondé par un pourcentage sur les levées de fond ou sur les bénéfices. C’est en effet cette dynamique du logiciel libre qui génère ces profits, cette croissance dans le secteur et ces créations d’emplois. Son financement peut donc aussi être partagé.

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